Victor Hinestroza Bonilla
"Le buteur aux pieds carrés et à la grosse tête"
Né le 23 Janvier 1971 à Tumaco
1.78m - 73kg
Attaquant
Clubs Successifs : Deportes Palmira, Envigado F.C, Deportivo Cali, Real Sociedad, Salamanque, Toulouse, Nantes, Montpellier
Goléador en Colombie, Victor Bonilla débarque en Europe à la Real Sociedad puis à Salamanque où il peinera à s'imposer à cause de difficultés relationnelles avec ses entraîneurs. En 2000, c'est Luis Fernandez qui le recommande à son ami Didier Couécou qui le fera signer à Toulouse pour 21 MF.
Bonne saison à Toulouse
Après un début de saison hésitant, en partie dû à une préparation tronquée (il n'est arrivé que début août à Toulouse), où il est sifflé par le kop toulousain après quelques occasions manquées, le Colombien se met à marquer but sur but après l'arrivée de Robert Nouzaret. Si son année et relativement satisfaisante, avec 15 buts en 33 matches, elle n'est pas suffisante pour maintenir le club en D1. La mise en liquidation du club toulousain le libère à l'intersaison, mais sa future destination restera une énigme pendant un bon moment malgré des contacts avec Lyon, Monaco, le Celtic de Glasgow et le Bayern Munich, en raison de l'indemnité de 80 MF demandée par le TFC avant la faillite, ou de ses prétentions financières trop élevées.
S'il manque parfois de lucidité devant le but, ce qui lui a parfois valu l'étiquette de buteur aux pieds carrés, il apparaît pourtant très technique avec un pied droit et un jeu de tête précis.
L'échec nantais
Licencié par Toulouse puis rentré en Colombie, où il s'entraînait avec son ancien club, c'est finalement le F.C. Nantes qui l'accueille en Septembre 2001 pour remplacer Moldovan, blessé, avec un contrat d'une durée d'un an et demi. Mais souvent blessé, et non qualifié en Ligue des Champions, il ne marque que 2 buts en 8 matches comme titulaire. Suite à des divergences avec l'entraîneur Angel Marcos il résiliera finalement son contrat à l'amiable en Janvier, mais pas pour s'engager avec un autre club. Il retourne auprès de sa famille en Colombie pour s'occuper notamment de son école de football.
Le fiasco montpelliérain
Après une fin de saison au chômage et une Copa América manquée, là encore en raison de relations conflicutuelles avec son sélectionneur, il s'engage à Montpellier où le fiasco sera complet. 14 matchs et aucun but avant de quitter le club en février 2003 et de mettre un terme à sa carrière.